L’ ail des ours.

L’ail des ours, de son nom latin Allium ursinum, est une plante condimentaire et médicinale connue depuis l’aube des temps.

Ainsi, on en retrouvé des traces dans des habitations du néolithique.

Les celtes et les romains en faisaient eux aussi grand usage.

On a même associé la plante à des rituels de magie blanche. Par exemple, la croyance populaire voulait que porté sur une femme enceinte, l’ail des ours agissait comme un talisman pour l’enfant à venir.

C’est une plante vivace à bulbe, dont l’aire de répartition naturelle est l’ Eurasie; on la trouve parfois naturalisée dans d’autres régions.

Elle appartient à la famille des Liliacées.

Elle pousse naturellement dans les sous-bois assez et plus ou moins ombragés.

La première et meilleure caractéristique pour l’identifier est son feuillage vert sombre luisant, qui à peine frôlé dégage une odeur caractéristique d’ail.

Le feuillage apparaît tôt au printemps (en fonction des conditions climatiques), parfois dès février-mars. Dès ce moment, on commencer à récolter les feuilles, en faisant attention à ne cueillir que les plus grandes et en laissant les plus petites. On fera attention de laisser suffisamment pour ‘recharger’ les réserves du bulbe en pensant à l’année prochaine.

La floraison suit d’avril à juin, et les fleurs devront se récolte assez jeunes, avant que la plante n’entre en repos en disparaissant complètement jusqu’au printemps suivant. Ce repos permettra aux autres plantes de pousser sans problème. Il est d’ailleurs bon compagnon des rosiers par exemple.

C’est à ce moment qu’on pourra récolter les bulbes, qui se conservera au sec pendant près de 6 mois.

Au jardin, elle pourra pousser au pied d’arbres ou d’arbustes, en compagnie de gros hostas et de belles fougères.

Son odeur particulière servirait à décourager les herbivores de la manger.

Toutes les parties de la plante sont consommables, feuilles, fleurs, bulbes. Ses qualités sont celles de l’ail avec une forte teneur en vitamine C. Une composition idéale pour sortir de l’hiver bien en forme.

C’est d’ailleurs l’origine de son nom commun.

En effet, à leur sortie d’hibernation, les ours se mettent en quête d’aliments riches en vitamines afin de repartir pour la nouvelle saison. L’ail des ours serait alors consommée en grande abondance. Une cure de vitamines après l’hiver !

Son utilisation est très simple car on le consommera comme légume ou condiment, de préférence frais afin de garder toute sa vitamine C.

Ses feuilles permettront de délicieux sandwiches printaniers plein de saveurs.

Les fleurs feront superbe la décoration des salades, mais leur arôme est plus soutenu.

On pourra aussi l’utiliser pour préparer de délicieux pestos, ou soupes. Il épicera à merveille les salades. Il sera parfait avec du fromage blanc ou des yaourts. On pourra l’utiliser pour réaliser du beurre assaisonné pour les grillages.

Depuis quelques années, il a retrouvé une popularité dans certaines régions d’ Europe par sa teneur en vitamines et minéraux, et par ses propriétés amaigrissantes.

Il est dépuratif, rubéfiant, hypotenseur, antiseptique, anthelminthique, antispasmodique, fébrifuge, diurétique, vasodilatateur, stimulant, antiasthmatique,  … c’est vraiment une plante aux nombreuses vertus, comme beaucoup d’ alliums.

Le jus de la plante a même été utilisé comme désinfectant ménager, et l’essence est utilisée comme désinfectant d’atmosphère intérieure.

Pour vous donner une idée des recettes qu’il permet de réaliser, cliquez sur le lien suivant.

Les recettes avec Ail des ours.

En plus, voici deux recettes, extraites de Wikipédia.

 Élixir à l’Ail des ours

Des feuilles ou des oignons coupés en petits morceaux dont on remplit une bouteille jusqu’au goulot, mais sans forcer, recouverts d’eau-de-vie à 38-40 % ou autres liqueurs maison, et placés 14 jours au soleil ou à proximité d’un fourneau. Tous les jours, l’on en prend 10 à 15 gouttes réparties en quatre doses, dans un peu d’eau. Cet élixir développe la mémoire et prévient l’artériosclérose.

Vin à l’Ail des ours

prendre une poignée de feuilles coupées menu, les faire bouillir brièvement dans environ 1/4 de litre de vin blanc, sucrer à volonté avec du miel ou du sirop, et boire de ce vin pendant la journée, lentement, à petites gorgées. Le vin à l’ail des ours est utilisé contre l’engorgement chronique de la poitrine et les troubles respiratoires qui y sont liés; il empêche la dyspnée. Recommandé même en cas de phtisie et d’hydropisie, maladies dont souffrent souvent les personnes âgées.

Voilà une plante à accueillir sans réserve au jardin !

PRÉCAUTIONS:

-Quand on doute sur l’identification d’une plante, toujours se référer à un spécialiste compétent, afin d’éviter les risques dangereux pour la santé. Ainsi, les feuilles de l’ail des ours peuvent se confondre avec celles du muguet ou du colchique, dont la consommation peut amener jusqu’au décès.

– Eviter de récolter des plantes sauvages dans le milieu naturel afin de ne pas détruire les populations existantes. Si on le fait, s’assurer que c’est autorisé dans la région voulue, et prendre bien attention de récolter à pensant à l’avenir, sans effectuer un ‘pillage’.

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